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Faire construire une piscine chez soi est un projet ambitieux qui apporte de nombreux avantages, tant sur le plan personnel que financier. Une piscine contribue non seulement au bien-être et à la détente, mais également à la valorisation de votre bien immobilier. Elle offre un espace privilégié pour se relaxer, se divertir et passer du temps en famille ou entre amis. Avec plusieurs options disponibles, il est essentiel de bien comprendre les différents types de piscines afin de choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins, à votre budget, et à vos attentes en matière d’esthétique et de fonctionnalité. Ce guide complet vous propose un tour d’horizon complet des étapes de construction de piscine traditionnelle, du choix du type de structure aux finitions, en passant par les aspects administratifs et les considérations budgétaires.
Choisir le type de piscine
Avant de vous lancer, la première étape de votre projet consiste à définir quel type de construction de piscine correspond le mieux à votre besoin et à votre budget. Chaque type de piscine a ses spécificités, ses avantages et ses inconvénients.
Construire une piscine en béton armé
Les piscines en béton sont particulièrement adaptées pour les projets de construction sur-mesure, car elles permettent de créer des formes personnalisées, des piscines à débordement ou des piscines à fond incliné. Il existe plusieurs possibilités en fonction du type de construction choisi.
La piscine en béton coulé
Le béton est coulé dans des coffrages, qui déterminent la forme de la piscine. Après durcissement, les coffrages sont retirés, et la piscine est finie avec un revêtement comme un enduit ou un liner.
- Durabilité : excellente, le béton coulé offre une structure robuste capable de résister aux intempéries et au mouvement du sol.
- Coût : environ 25 000 à 60 000 € en fonction de la taille et de la complexité du projet.
- Étanchéité : bonne, mais nécessite souvent un revêtement (enduit ou liner) pour assurer une étanchéité optimale.
- Entretien : un entretien régulier du revêtement est nécessaire pour garantir une étanchéité durable et éviter les fissures.
La piscine en béton projeté (gunité)
Le béton est projeté à haute pression sur une armature métallique, formant une structure continue. Une finition est ensuite appliquée pour lisser la surface.
- Durabilité : excellente, ce procédé est idéal pour les formes complexes, procurant également une résistance accrue aux mouvements du sol.
- Coût : environ 20 000 à 50 000 €, selon la taille et les options choisies.
- Étanchéité : très bonne, surtout avec l’application d’un revêtement de finition comme un enduit hydrofuge.
- Entretien : nécessite un entretien régulier du revêtement pour éviter la dégradation de l’étanchéité.
La piscine en parpaings bétonnés
Les parois de la piscine sont construites avec des parpaings, puis renforcées avec du béton armé et des enduits étanches.
- Durabilité : solide, mais légèrement moins durable que le béton coulé ou projeté. Elle est moins adapté aux sols mouvants.
- Coût : environ 15 000 à 30 000 €, plus économique que le béton coulé ou projeté.
- Étanchéité : un liner ou un enduit imperméable est souvent nécessaire pour assurer l’étanchéité.
- Entretien : un entretien régulier est requis pour le revêtement étanche, surtout si un liner est utilisé.
La piscine en panneaux modulaires bétonnés
Des panneaux modulaires en béton ou en acier sont assemblés pour former les parois, puis remplis de béton.
- Durabilité : bonne, bien que légèrement inférieure aux piscines en béton coulé ou projeté.
- Coût : environ 20 000 à 35 000 €, avec une construction plus rapide que les méthodes traditionnelles.
- Étanchéité : bonne, mais nécessite un revêtement étanche (liner ou enduit).
- Entretien : entretien similaire aux autres piscines en béton, avec une attention particulière au revêtement.
La piscine en coffrage perdu
Les coffrages, en panneaux ou blocs modulaires, sont remplis de béton et ne sont pas retirés après durcissement, renforçant ainsi la structure.
- Durabilité : très bonne, les coffrages restant en place apportent une solidité supplémentaire.
- Coût : environ 18 000 à 30 000 €, plus rapide et moins cher que le béton coulé ou projeté.
- Étanchéité : elle est fonction du revêtement appliqué après la construction.
- Entretien : entretien similaire à celui des autres piscines en béton, avec un suivi régulier de l’étanchéité.
La piscine monocoque en béton
Une coque en béton est préfabriquée en usine, puis transportée et installée sur le site.
- Durabilité : très bonne, le béton monocoque est solide et bien conçu pour résister aux pressions du sol.
- Coût : environ 25 000 à 40 000 €, avec des coûts de transport et d’installation supplémentaires.
- Étanchéité : très bonne, car la coque est fabriquée en une seule pièce, réduisant le risque de fuites.
- Entretien : facile, car la coque en béton est généralement finie avec un revêtement durable qui demande peu d’entretien.
La piscine en béton fibré
Du béton renforcé par des fibres métalliques ou synthétiques est utilisé pour construire la piscine, réduisant le besoin de ferraillage traditionnel.
- Durabilité : excellente, les fibres renforcent la structure et réduisent le risque de fissures.
- Coût : environ 25 000 à 45 000 €, légèrement plus coûteux que le béton traditionnel en raison du matériau fibré.
- Étanchéité : bonne, mais un revêtement supplémentaire est souvent nécessaire pour garantir une étanchéité parfaite.
- Entretien : moins d’entretien nécessaire pour la structure elle-même, mais l’étanchéité doit toujours être surveillée.
Ainsi, chaque méthode présente des avantages spécifiques en termes de coût, durabilité, et facilité d’entretien, permettant de répondre à divers besoins en fonction des priorités budgétaires et esthétiques.
Construire sa piscine en coque polyester
La piscine en coque polyester est une option populaire pour ceux qui cherchent à installer rapidement une piscine durable et relativement abordable. La coque est fabriquée en usine selon des moules préexistants, offrant ainsi un large choix de formes et de tailles. Une fois la coque prête, elle est transportée sur le site d’installation. Après avoir préparé le terrain, c’est-à-dire en effectuant des travaux de terrassement pour creuser l’emplacement de la piscine, la coque est placée directement dans le trou. Des travaux de nivellement et d’ajustement sont effectués pour assurer que la coque est bien positionnée. Ensuite, on remplit les parois extérieures avec du gravier ou du sable, tout en remplissant la piscine d’eau pour équilibrer la pression. Enfin, des raccordements hydrauliques et électriques sont effectués pour le système de filtration et d’autres équipements.
- Durabilité : la piscine en coque polyester est durable, avec une durée de vie moyenne allant de 15 à 30 ans. La surface lisse du polyester est résistante aux intempéries, à l’humidité et aux produits chimiques, ce qui réduit les risques de fissures ou de dégradations majeures. Toutefois, dans les terrains instables ou soumis à de forts mouvements, des déformations peuvent se produire, ce qui est l’une des limites par rapport aux piscines en béton. Si bien installée, la piscine en coque polyester peut offrir une bonne résistance au temps, surtout avec un entretien adapté.
- Coût : le coût d’une piscine en coque polyester varie principalement en fonction de la taille, des équipements choisis et des travaux de terrassement. En général, une piscine standard coûte entre 10 000 et 30 000 €, tout compris. Ce tarif est souvent inférieur à celui des piscines en béton, car la coque est préfabriquée et le temps d’installation est considérablement réduit. Les coûts de terrassement et de transport peuvent ajouter un supplément, surtout si le terrain est difficile d’accès.
- Étanchéité : la coque en polyester offre une excellente étanchéité naturelle grâce à sa construction monobloc. Contrairement aux piscines en béton qui nécessitent un revêtement pour assurer leur étanchéité, la piscine en coque polyester ne présente pas de joints susceptibles de fuir. La résine utilisée pour fabriquer la coque est imperméable et résistante aux infiltrations d’eau. Cependant, des précautions doivent être prises pour éviter les chocs ou les rayures qui pourraient endommager le gelcoat (la couche protectrice en surface) et compromettre l’étanchéité.
- Entretien : l’entretien d’une piscine en coque polyester est relativement simple. Sa surface lisse réduit l’accumulation de saletés, d’algues et de dépôts calcaires, ce qui facilite le nettoyage. Toutefois, le gelcoat protecteur doit être surveillé régulièrement pour s’assurer qu’il n’y ait pas de fissures ou d’usure. Si le gelcoat se dégrade, un traitement ou une réparation peuvent être nécessaires pour prévenir les infiltrations d’eau.
La piscine en coque polyester est une option attrayante pour ceux qui recherchent une piscine durable, facile à entretenir et installée rapidement, tout en restant dans une fourchette de prix accessible.
Construction d’une piscine en bois
La piscine en bois est une alternative esthétique et chaleureuse aux piscines en béton ou en coque polyester. Ce type de piscine séduit par son intégration harmonieuse dans le jardin, offrant un aspect naturel et une ambiance conviviale. Le bois utilisé pour ces structures est généralement traité pour résister à l’humidité et aux intempéries, assurant ainsi une bonne longévité.
Le processus de construction d’une piscine en bois varie selon qu’elle est semi-enterrée, enterrée ou hors-sol. Généralement, les piscines en bois sont livrées sous forme de kits prêts à monter. Le processus commence par le terrassement si la piscine est enterrée ou semi-enterrée, nécessitant la création d’une dalle en béton pour stabiliser la structure. Ensuite, les panneaux de bois ou les madriers sont assemblés pour former les parois de la piscine. Ces panneaux sont préfabriqués et s’emboîtent facilement, ce qui permet un montage relativement rapide. Une fois la structure montée, un liner est installé à l’intérieur pour assurer l’étanchéité de la piscine. Enfin, les raccordements hydrauliques et électriques pour la filtration et les accessoires sont effectués.
- Durabilité : la durabilité d’une piscine en bois dépend principalement de la qualité du bois utilisé et de son traitement. Le bois utilisé est généralement du pin traité autoclave de classe IV ou V, ce qui le rend résistant aux intempéries, aux insectes et à l’humidité. Si bien entretenue, une piscine en bois peut durer entre 10 et 20 ans. Toutefois, une exposition prolongée à l’eau et aux conditions climatiques extrêmes peut accélérer la dégradation du bois, surtout si l’entretien est négligé. Pour prolonger la durée de vie de la structure, il est recommandé d’effectuer un traitement protecteur régulier contre les intempéries et les champignons.
- Coût : le coût d’une piscine en bois est relativement abordable, mais il peut varier en fonction de la taille, du type d’installation (hors-sol, semi-enterrée ou enterrée), et de la qualité du bois. En général, une piscine en bois coûte entre 5 000 et 20 000 €. Les piscines hors-sol en bois sont souvent moins chères, tandis que les modèles semi-enterrés ou enterrés nécessitent des travaux de terrassement, ce qui peut augmenter les coûts. Le bois, bien que naturel et esthétique, peut représenter une option plus abordable par rapport à une piscine en béton, mais reste plus cher que certaines piscines hors-sol en acier ou en plastique.
- Étanchéité : l’étanchéité d’une piscine en bois est assurée non pas par le bois lui-même, mais par un liner installé à l’intérieur de la structure. Le bois sert de cadre structurel, tandis que le liner, généralement en PVC, garantit que l’eau ne s’échappe pas. Le liner doit être de bonne qualité et bien ajusté pour prévenir les fuites. Il est important de vérifier régulièrement l’état du liner, car des déchirures ou des perforations peuvent compromettre l’étanchéité. Certains modèles peuvent aussi proposer une membrane armée pour une meilleure résistance.
- Entretien : l’entretien d’une piscine en bois implique deux aspects : l’entretien du bois et celui de l’étanchéité (le liner). Le bois, bien que traité, doit être vérifié régulièrement pour s’assurer qu’il ne pourrit pas et qu’il est protégé contre les moisissures, les insectes et l’humidité. Un traitement de surface peut être appliqué tous les 2 à 3 ans pour maintenir la qualité et l’esthétique du bois. L’entretien du liner, lui, est similaire à celui d’une piscine traditionnelle : il faut nettoyer régulièrement les parois et vérifier qu’il n’y a pas de fuites.
La piscine en bois est un choix esthétique et naturel qui s’intègre parfaitement dans un jardin. Son coût est abordable, mais sa durabilité et son étanchéité dépendent fortement de l’entretien régulier. Elle constitue une solution intéressante pour ceux qui recherchent une piscine au charme authentique avec un investissement modéré.
Construction d’une piscine enterrée naturelle ou biologique
La piscine naturelle ou biologique, souvent appelée bassin écologique, est une alternative respectueuse de l’environnement aux piscines traditionnelles. Son fonctionnement repose sur des écosystèmes naturels pour filtrer et purifier l’eau, éliminant ainsi le besoin de produits chimiques. Esthétiquement, elle s’intègre harmonieusement dans le paysage et offre un environnement de baignade sain et naturel.
Le processus de construction d’une piscine naturelle est plus complexe que celui d’une piscine traditionnelle, car il nécessite la mise en place de deux zones distinctes : une zone de baignade et une zone de filtration ou lagunage. La première étape consiste à creuser le bassin principal pour la baignade, ainsi qu’une seconde zone, généralement moins profonde, pour la filtration biologique. Cette dernière est composée de plantes aquatiques et de substrats (graviers, sable) qui servent de filtre naturel. Le bassin de baignade est généralement étanche grâce à une membrane spécifique en EPDM ou PVC, qui est posée pour prévenir les fuites. Des systèmes de pompes et de circulation d’eau sont installés pour assurer le mouvement de l’eau entre la zone de baignade et la zone de filtration. Enfin, les plantes filtrantes sont introduites dans la zone de lagunage, où elles purifieront naturellement l’eau en consommant les nutriments qui permettent la prolifération des algues.
- Durabilité : la durabilité d’une piscine naturelle est excellente, souvent supérieure à celle des piscines traditionnelles, car elle dépend de processus écologiques qui s’autorégulent. Une piscine biologique bien conçue peut durer plusieurs décennies, à condition que le système de filtration biologique soit bien entretenu et que les plantes soient en bonne santé. Les matériaux utilisés pour l’étanchéité, comme les membranes en EPDM ou PVC, sont très résistants et durables, avec une durée de vie de 20 à 30 ans. De plus, la piscine naturelle n’étant pas exposée aux produits chimiques, elle subit moins d’usure structurelle. Cependant, elle nécessite un entretien régulier de la zone de filtration pour éviter l’accumulation de débris et pour maintenir l’équilibre biologique.
- Coût : elle est plus onéreuse qu’une piscine classique, notamment en raison de la complexité de sa conception et des éléments écologiques nécessaires. En moyenne, une piscine naturelle coûte entre 20 000 et 60 000 €, selon la taille, la complexité du projet et les matériaux utilisés. Le prix dépendra également du type de plantes aquatiques, des systèmes de pompage et du substrat utilisé dans la zone de filtration. Bien que l’investissement initial soit plus important, les coûts d’exploitation et d’entretien sont souvent réduits, car il n’y a pas de produits chimiques à acheter.
- Étanchéité : l’étanchéité d’une piscine naturelle est assurée par une membrane en EPDM, PVC ou autre matériau étanche, qui est posée dans le bassin de baignade. Cette membrane, durable et souple, résiste bien aux variations de température et aux mouvements du sol. L’étanchéité de la piscine est essentielle pour éviter les fuites d’eau dans le sol, et les matériaux utilisés offrent une très bonne résistance dans le temps. Bien que la zone de filtration soit partiellement perméable (l’eau circule naturellement entre les plantes et le substrat), la zone de baignade elle-même est parfaitement étanche. Avec un bon entretien, cette étanchéité peut durer plusieurs décennies sans nécessiter de remplacement.
- Entretien : l’entretien d’une piscine naturelle est différent de celui des piscines traditionnelles, car il repose en grande partie sur le maintien d’un équilibre écologique. La zone de lagunage (ou de filtration) doit être surveillée pour s’assurer que les plantes sont en bonne santé et que le substrat reste propre. Les plantes aquatiques doivent être taillées régulièrement, et les débris organiques (feuilles, algues) doivent être retirés de la surface de l’eau pour éviter l’envasement. L’eau de baignade elle-même reste propre grâce au système de filtration biologique, mais il est important de maintenir un flux constant entre la zone de baignade et la zone de filtration pour que l’eau soit continuellement purifiée.
La piscine naturelle est une option idéale pour ceux qui souhaitent une alternative écologique, esthétique et respectueuse de l’environnement. Bien que le prix de la construction soit plus élevé, sa faible consommation d’énergie et l’absence de produits chimiques en font une solution durable et économique à long terme, tout en offrant une expérience de baignade saine et naturelle.
Préparation et étude de faisabilité pour installer une piscine
La préparation est cruciale pour éviter les mauvaises surprises et garantir la stabilité et la durabilité de votre piscine. Cela implique une analyse détaillée de votre terrain, une estimation rigoureuse de votre budget et le respect des réglementations locales.
L’étude du terrain
L’étude de sol est une étape incontournable pour comprendre les caractéristiques du sol et adapter la construction piscine en conséquence.
- Analyse des sols : un sol argileux, par exemple, peut se dilater ou se contracter en fonction de la présence d’eau, ce qui peut causer des fissures dans la piscine. Un sol sableux nécessite des précautions particulières pour éviter l’effondrement des parois durant le terrassement.
- Solutions de renforcement : en présence d’un sol instable, l’ajout de fondations renforcées (radier, pieux) permet de stabiliser la piscine. Un géotechnicien peut réaliser un rapport détaillé pour déterminer les mesures à prendre.
- Gestion de la nappe phréatique : si la nappe phréatique est proche de la surface, un drainage périphérique est indispensable pour éviter que la pression de l’eau ne fasse remonter la coque ou ne provoque des fissures dans le béton.
Les démarches administratives
Le respect des formalités administratives est une obligation légale avant de débuter les travaux.
- La déclaration préalable de travaux : elle concerne les piscines de 10 à 100 m² non couvertes ou couvertes de moins de 1,80 m de hauteur. Le dossier doit inclure un plan de masse, une description des travaux, et un plan des façades.
- La demande de permis de construire : obligatoire pour les piscines de plus de 100 m² ou couvertes par une structure de plus de 20 m². Le dossier est plus complet et nécessite parfois l’intervention d’un architecte.
- Les règlements locaux : certaines communes imposent des règles particulières en matière de distance par rapport aux voisins ou de couleur du liner pour s’intégrer à l’environnement. Il est recommandé de consulter le PLU (Plan Local d’Urbanisme).
- Les normes de sécurité : en France, la loi impose l’installation de dispositifs de sécurité (barrière, alarme, couverture ou abri) pour prévenir les risques de noyade. Les dispositifs doivent être conformes aux normes NF.
Définir le budget nécessaire
Un budget bien établi vous permet de maîtriser les coûts de votre projet et d’éviter les dépassements imprévus.
- Coût de la structure : le coût de la piscine dépend avant tout du type choisi (béton, coque, bois) et de sa taille. À cela s’ajoutent les frais de terrassement et de préparation du terrain.
- Équipements de filtration et de chauffage : ces équipements représentent une part non négligeable du budget. Par exemple, une pompe à chaleur coûte entre 2 000 et 4 000 euros, tandis qu’un système de filtration par électrolyse de sel peut coûter entre 800 et 2 000 euros.
- Aménagements paysagers : pour créer un espace convivial autour de la piscine, il peut être nécessaire de prévoir des plantations, un système d’éclairage extérieur, ou encore des terrasses en bois ou en pierre.
- Coût de l’entretien : à long terme, le coût de l’entretien (produits chimiques, consommation d’énergie pour la pompe et le chauffage, nettoyage) doit être intégré dans le budget global. Une piscine mal entretenue peut aussi nécessiter des réparations coûteuses, notamment au niveau de la pompe ou du revêtement.
Les étapes de construction
Une fois le type de piscine choisi et le budget défini, la construction peut débuter. Chaque étape doit être réalisée avec précision pour garantir une piscine fonctionnelle et durable.
Terrassement et préparation du sol
Le terrassement est la première étape concrète de la construction – sauf pour une piscine hors sol. Il consiste à creuser le trou qui accueillera la piscine, tout en tenant compte de la profondeur, de la forme, et de l’emplacement du local technique.
- Déroulement du terrassement : un plan précis est tracé sur le sol pour marquer les dimensions exactes de la piscine. Une pelle mécanique est ensuite utilisée pour creuser le trou. Il est essentiel de respecter les pentes de drainage autour de la piscine pour éviter que l’eau de pluie ne s’accumule.
- Gestion des déblais : les terres extraites peuvent être utilisées pour remblayer autour de la piscine ou être évacuées par camion. En fonction du volume, cela peut représenter un coût important (il faut compter entre 500 et 2 000 euros).
- Stabilisation du fond : avant de poser la structure de la piscine, une couche de gravier est souvent étalée pour stabiliser le fond et assurer un bon drainage. Une dalle de fond en béton peut aussi être coulée pour les piscines en coque, afin de prévenir les déformations.
Installation des systèmes de filtration et plomberie
La filtration est essentielle pour maintenir une eau claire et saine. Le choix du système de filtration doit être adapté à la taille de la piscine et au volume d’eau à traiter.
- Filtre à sable : il s’agit du système le plus courant. L’eau passe à travers un lit de sable qui retient les impuretés. Ce type de filtre est simple d’utilisation et nécessite un lavage à contre-courant (backwash) régulier pour évacuer les impuretés accumulées.
- Filtre à cartouche : plus compact, il est adapté aux petites piscines. Il retient les particules fines mais nécessite un nettoyage fréquent des cartouches.
- Système de filtration à diatomées : très performant, ce type de filtre utilise de la poudre de diatomées pour retenir les particules les plus fines. Il est souvent utilisé pour les piscines haut de gamme.
- Pompe de filtration : son rôle principal est de faire circuler l’eau du bassin à travers le filtre pour en retirer les impuretés (débris, saletés, particules fines). Concrètement, la pompe aspire l’eau de la piscine via les skimmers ou la bonde de fond, puis l’envoie vers le filtre (généralement à sable, cartouche ou diatomées) où l’eau est purifiée. Après filtration, l’eau propre est renvoyée dans le bassin par les buses de refoulement.
La création du local technique pour piscine
Le local technique est indispensable pour le bon fonctionnement de votre piscine, car il abrite la pompe, le filtre, et les systèmes de traitement de l’eau. Son emplacement doit être proche de la piscine (à moins de 10 mètres) pour minimiser la longueur des tuyaux et assurer une bonne circulation de l’eau, tout en restant facilement accessible pour l’entretien.
La taille du local doit être suffisante pour contenir les équipements essentiels, avec un espace supplémentaire pour un éventuel système de chauffage et le stockage des produits d’entretien. Sa structure doit être étanche et bien ventilée pour protéger les équipements de l’humidité et des surchauffes, et une isolation phonique est recommandée pour réduire les nuisances sonores.
L’installation électrique du local doit être sécurisée avec un disjoncteur différentiel, et les tuyauteries doivent être de diamètre adapté pour assurer un débit optimal. Enfin, il est important de sécuriser le local pour empêcher l’accès aux enfants et stocker les produits chimiques en toute sécurité.
Un local technique bien conçu assure la durabilité des équipements et facilite la maintenance de la piscine.
Étanchéité et revêtements
L’étanchéité d’une piscine est un élément essentiel pour empêcher les fuites d’eau et garantir la durabilité de la structure. Elle consiste à appliquer un revêtement étanche sur les parois et le fond du bassin, quelle que soit la construction. Un bon revêtement d’étanchéité prévient non seulement les fuites, mais protège également la structure des infiltrations d’eau, qui pourraient causer des dommages à long terme. Selon le type de piscine, le revêtement doit être régulièrement contrôlé et entretenu pour conserver son efficacité. L’étanchéité est donc un facteur crucial pour maintenir la qualité de l’eau et prolonger la durée de vie de la piscine.
Le liner :
Le liner est une membrane en PVC souple conçue pour tapisser l’intérieur de la piscine. Il est fabriqué sur mesure ou prédécoupé pour s’adapter à la forme du bassin. Le liner est retenu par un profilé fixé sur la périphérie de la piscine et s’ajuste parfaitement à la structure pour garantir l’étanchéité.
Son épaisseur varie entre 0,45 mm (liner standard) et 0,85 mm (liner renforcé). Plus le liner est épais, plus il est durable et résistant.
Ses avantages :
- Facilité de pose : le liner peut être installé rapidement et remplacé facilement, ce qui en fait une solution courante pour les piscines privées.
- Esthétique variée : disponible en plusieurs couleurs et motifs (bleu, sable, effet marbré, etc.), permettant de personnaliser l’apparence de la piscine.
- Adaptabilité : il convient à presque toutes les formes de piscines, qu’elles soient classiques ou de formes libres.
Ses inconvénients :
- Durabilité limitée : la durée de vie d’un liner est généralement de 10 à 15 ans. Il peut se décolorer sous l’effet des UV et des produits chimiques, et il peut se détendre avec le temps.
- Sensible aux déchirures : un objet pointu ou un choc peut endommager le liner, nécessitant des réparations spécifiques.
Les carrelages et mosaïques :
Les revêtements en carrelage ou mosaïque utilisent des carreaux de céramique, de pâte de verre ou de grès pour recouvrir l’intérieur de la piscine. Les carreaux sont collés sur les parois et le fond de la piscine, puis les joints sont réalisés avec un mortier époxy, garantissant l’étanchéité.
Ses avantages :
- Esthétique haut de gamme : le carrelage et la mosaïque offrent un rendu visuel très élégant et une multitude de styles, avec la possibilité de créer des motifs personnalisés.
- Durabilité exceptionnelle : la durée de vie de ce type de revêtement est très longue, souvent supérieure à 20 ans, à condition que les joints soient bien entretenus.
- Facilité de nettoyage : les surfaces en carrelage sont lisses et résistent bien aux produits chimiques, ce qui facilite leur nettoyage.
Ses inconvénients :
- Pose technique et complexe : la pose doit être réalisée par un professionnel expérimenté pour garantir une parfaite étanchéité, en particulier au niveau des joints.
- Coût élevé : le carrelage et les mosaïques représentent un investissement initial important, tant pour les matériaux que pour la main-d’œuvre.
La membrane en PVC armé :
La membrane PVC armé est un revêtement en PVC renforcé par une trame en polyester, donc plus solide. Elle est appliquée sur place et soudée à chaud, ce qui lui permet de s’adapter aux formes les plus complexes tout en garantissant une parfaite étanchéité.
L’épaisseur standard de 1,5 mm, ce qui lui confère une résistance supérieure au liner classique.
Ses avantages :
- Excellente résistance : la membrane armée est très résistante aux déchirures, à l’usure et aux produits chimiques, ce qui lui confère une longue durée de vie (15 à 20 ans).
- Adaptabilité : convient aux piscines de toutes formes et tailles, même les plus atypiques. Elle peut être posée sur des piscines neuves ou en rénovation.
- Entretien réduit : surface lisse et facile à nettoyer, elle limite le dépôt des impuretés et des algues.
Ses inconvénients :
- Pose technique : la soudure à chaud des plaques nécessite l’intervention d’un professionnel pour garantir la durabilité de l’étanchéité.
- Coût plus élevé : l’investissement est plus important que pour un liner classique, mais sa durabilité compense ce coût initial.
La résine polyester (polyester stratifié):
La résine polyester, aussi appelée polyester stratifié, est un revêtement appliqué directement sur les piscines en béton. Elle consiste en plusieurs couches de résine polyester renforcées par de la fibre de verre, formant une surface étanche et rigide.
Ses avantages :
- Étanchéité parfaite : la résine polyester offre une excellente barrière contre l’eau, garantissant l’étanchéité sur le long terme. C’est une solution courante pour les piscines de grande taille et les piscines publiques.
- Finition lisse : la surface lisse facilite le nettoyage et empêche les algues de se fixer.
- Réparabilité : les fissures ou dommages peuvent être réparés localement sans nécessiter le remplacement complet du revêtement.
Ses inconvénients :
- Pose complexe : la pose de la résine polyester nécessite une préparation minutieuse du support et l’application de plusieurs couches, ce qui demande un savoir-faire technique.
- Sensible aux UV : avec le temps, la résine peut jaunir ou se décolorer sous l’effet des UV, nécessitant un renouvellement de la finition de surface.
- Coût élevé : l’application de la résine polyester est coûteuse, mais elle offre une excellente durabilité et un rendu professionnel.
Les enduits (enduit Silico-Marbreux) :
L’enduit silico-marbreux est un revêtement composé de silice et de poudre de marbre, mélangé à un liant pour former une finition étanche et esthétique. Il est appliqué directement sur le béton des piscines.
Ses avantages :
- Aspect naturel : l’enduit silico-marbreux offre une finition texturée qui donne un aspect naturel et élégant à la piscine. Il est souvent utilisé pour les piscines à débordement et les piscines intégrées dans des paysages naturels.
- Durabilité : résiste bien aux UV, aux produits chimiques et aux variations de température, ce qui lui confère une bonne longévité.
- Personnalisation : il peut être teinté pour obtenir différentes couleurs et nuances, s’intégrant parfaitement à l’environnement de la piscine.
Ses inconvénients :
- Application technique : la pose de cet enduit doit être réalisée par un professionnel pour garantir une épaisseur uniforme et une étanchéité optimale.
- Entretien des microfissures : avec le temps, de petites fissures peuvent apparaître, nécessitant des réparations pour éviter les infiltrations d’eau.
- Coût intermédiaire : plus abordable que le carrelage ou la mosaïque, mais plus cher qu’un liner ou une membrane armée.
Comparatif des revêtements d’étanchéité
Type de revêtement | Durée de vie | Avantages | Inconvénients | Coût relatif |
---|---|---|---|---|
Liner | 10 à 15 ans | Facile à poser, abordable, esthétique variée | Sensible aux déchirures, durée de vie limitée | €€ |
Carrelage/Mosaïque | > 20 ans | Esthétique haut de gamme, très durable | Pose complexe, coût initial élevé | €€€€€ |
Membrane PVC armé | 15 à 20 ans | Très résistante, adaptée aux formes complexes | Pose technique, coût plus élevé | €€€€ |
Résine Polyester | 10 à 15 ans | Étanchéité parfaite, finition lisse | Pose complexe, sensible aux UV | €€€€ |
Enduit Silico-Marbreux | 10 à 15 ans | Aspect naturel, bonne résistance aux UV | Application technique, entretien des microfissures | €€€ |
Aménagement, équipements et Finitions
Les finitions et les aménagements autour de la piscine permettent de créer un espace agréable et sécurisé.
Plage et abords de la piscine
La plage de la piscine (la surface qui entoure le bassin) doit être choisie avec soin pour allier esthétique, confort, et sécurité.
- Bois : le bois exotique (ipé, teck) est idéal pour les plages de piscine car il est naturellement résistant à l’humidité. Toutefois, il doit être traité régulièrement pour conserver son aspect. Les lames de bois composite, composées de résine et de fibre de bois, offrent une alternative sans entretien.
- Béton décoratif : le béton peut être teinté ou imprimé pour imiter divers matériaux comme la pierre ou le bois. Il est résistant et antidérapant, ce qui en fait une option sécurisée pour les abords de la piscine.
- Pierre naturelle : très esthétique, la pierre naturelle (grès, travertin) apporte une touche de luxe à la piscine. Elle peut être glissante lorsqu’elle est mouillée, donc un traitement antidérapant est recommandé.
Le choix du matériau doit tenir compte de la sécurité (surface antidérapante), de la résistance aux intempéries, et de l’entretien (certaines pierres nécessitent un traitement hydrofuge).
Sécurisation de la piscine
La sécurité de la piscine est une priorité, particulièrement en présence d’enfants. Plusieurs dispositifs sont à envisager pour se conformer à la réglementation :
- Barrières de sécurité : elles doivent être installées tout autour de la piscine et être équipées de portillons avec fermeture automatique. Les modèles en verre trempé sont à la fois discrets et efficaces.
- Alarme de piscine : il existe des alarmes périmétriques qui détectent une intrusion dans la zone autour de la piscine, ainsi que des alarmes à immersion qui se déclenchent lorsqu’un corps tombe dans l’eau.
- Couverture de sécurité et volet roulant : les couvertures de sécurité homologuées (NF P90-308) empêchent l’accès à l’eau lorsque la piscine n’est pas utilisée. Les volets roulants automatiques sont pratiques à utiliser et protègent également la piscine des impuretés.
- Abris de piscine : les abris peuvent être bas, pour sécuriser la piscine et maintenir la température de l’eau, ou hauts, permettant de transformer la piscine en espace de vie.
Équipements de confort
Les équipements de confort permettent de prolonger la saison de baignade et d’optimiser l’usage de votre piscine :
- Chauffage de la piscine : les pompes à chaleur sont les plus couramment utilisées pour chauffer l’eau de la piscine, car elles sont économiques à l’usage. Le chauffage solaire est une alternative écologique, mais il nécessite une grande surface de panneaux pour être efficace.
- Systèmes de nage à contre-courant : ces équipements permettent de nager sur place dans une piscine de petite taille, en créant un flux d’eau continu.
- Éclairage LED submersible : l’éclairage de la piscine permet de prolonger les baignades en soirée. Les LEDs submersibles sont étanches et consomment peu d’énergie. Elles peuvent être de différentes couleurs pour créer des ambiances variées.
Robot de piscine : les robots de piscine automatiques nettoient le fond, les parois, et parfois même la ligne d’eau de la piscine. Ils peuvent être électriques ou hydrauliques (branchés sur le système de filtration).
Mise en eau et entretien
Remplissage et mise en service de la piscine
Le remplissage de la piscine doit être fait progressivement pour éviter toute pression excessive sur les parois.
- Contrôle de l’étanchéité : avant de remplir complètement la piscine, il est recommandé de vérifier l’étanchéité des raccords (skimmers, buses de refoulement). En cas de fuites, les ajustements peuvent être faits sans vider totalement la piscine.
- Premiers traitements de l’eau : après le remplissage, il est important de traiter l’eau avec un « choc » de chlore pour éliminer les éventuelles bactéries. Le pH doit être ajusté entre 7,2 et 7,6 pour assurer l’efficacité des produits de traitement.
- Mise en route de la filtration : la pompe doit tourner en continu pendant les premiers jours pour garantir une bonne homogénéité des produits de traitement dans l’ensemble de la piscine.
Entretien régulier de la piscine
Pour garantir une eau propre et claire tout au long de la saison, un entretien régulier est indispensable.
- Contrôle du pH et du taux de désinfectant : le pH doit être vérifié deux fois par semaine, tout comme le niveau de chlore ou de brome. Un pH trop bas ou trop élevé peut rendre l’eau irritante et diminuer l’efficacité des désinfectants.
- Nettoyage des filtres : les filtres à sable doivent être lavés à contre-courant tous les 15 jours pour éliminer les impuretés. Les cartouches doivent être nettoyées au jet d’eau et remplacées tous les deux à trois ans.
- Hivernage de la piscine : en fin de saison, il est recommandé de mettre la piscine en hivernage actif (la filtration continue de fonctionner, mais à un rythme réduit) ou passif (la piscine est entièrement vidangée et protégée par une couverture). Un produit d’hivernage peut être ajouté pour éviter le développement des algues.
Résolution des problèmes courants
- Les fuites : une fuite peut être due à un raccord desserré ou à une fissure dans la structure. Pour la localiser, on peut effectuer un test à l’aide d’un colorant. Si la fuite est située au niveau de la structure en béton, il est possible d’injecter une résine pour colmater.
- Eau trouble ou verte : cela peut être causé par un déséquilibre chimique (pH trop haut), une filtration insuffisante, ou la prolifération d’algues. Un traitement choc et un floculant peuvent clarifier l’eau.
- Dysfonctionnement de la pompe : si la pompe fait un bruit anormal, cela peut indiquer un problème de désamorçage ou la présence de débris dans le préfiltre. Un entretien régulier de la pompe et des raccords est nécessaire pour éviter ces désagréments.
Conseils d’experts et erreurs à éviter
Conseils pratiques pour une construction réussie :
Pour réussir la construction de votre piscine, il est essentiel de faire appel à des professionnels qualifiés, de bien prévoir l’entretien, et de respecter les réglementations locales. Une bonne planification du projet accompagné d’un professionnel, permet d’anticiper les imprévus et d’éviter les surcoûts hors devis. Il est également recommandé de choisir des équipements de qualité pour garantir la durabilité de la piscine.
Les erreurs fréquentes :
Certaines erreurs peuvent compromettre la réussite du projet, telles que des problèmes d’étanchéité dus à une mauvaise préparation du sol, la sous-estimation des coûts liés aux équipements et à l’entretien, ou encore une mauvaise gestion de la sécurité autour du bassin. Ne pas respecter les distances réglementaires par rapport aux limites de propriété peut également entraîner des litiges avec les voisins ou les autorités locales.
Conclusion
Construire une piscine est une aventure qui demande du temps, de la préparation et des choix judicieux à chaque étape. Que vous optiez pour une piscine en béton pour sa robustesse, une coque polyester pour sa rapidité de pose, ou une piscine naturelle pour son aspect écologique, chaque option a ses particularités. En respectant les étapes de conception, de construction et d’entretien, vous pourrez profiter d’une piscine qui répond à vos attentes et à votre style de vie. Avec ce guide détaillé, vous avez toutes les clés en main pour réussir votre projet et faire de votre jardin un véritable havre de paix.
Lisez également notre post sur comment construire une piscine
FAQ : Construire une piscine enterrée
Les principaux types de piscines sont :
- Piscine en béton (béton armé, béton projeté, etc…) : offre une grande liberté de personnalisation et une durabilité exceptionnelle.
- Piscine en coque polyester : préfabriquée et livrée sur le site, elle est rapide à installer mais offre moins de possibilités de personnalisation.
- Piscine en bois : esthétique et naturelle, idéale pour les jardins paysagers. Disponible en version hors-sol ou enterrée.
- Piscine naturelle : utilise un système de filtration écologique à base de plantes, sans produits chimiques.
Le coût de construction d’une piscine dépend du type de piscine, de la taille et des équipements :
- Piscine en béton : entre 20 000 et 60 000 euros selon la complexité de la structure.
- Piscine en coque polyester : entre 10 000 et 30 000 euros, installation incluse.
- Piscine en bois : entre 5 000 et 30 000 euros pour une version hors-sol, plus pour une version enterrée.
- Piscine naturelle : entre 20 000 et 60 000 euros en raison des aménagements nécessaires pour la zone de lagunage.
- Piscine en béton : entre 8 et 12 semaines, incluant le terrassement, le coulage du béton, la pose du revêtement, et le temps de séchage.
- Piscine en coque polyester : installation rapide, généralement 1 à 2 semaines, si le terrain est prêt.
- Piscine en bois : 1 à 4 semaines selon qu’il s’agit d’un modèle en kit ou sur mesure.
- Piscine naturelle : 6 à 12 semaines, car la plantation des zones de filtration doit prendre avant la mise en eau.
- Déclaration préalable de travaux : obligatoire pour les piscines de 10 à 100 m². Elle doit être déposée à la mairie, et le délai de réponse est d’environ 1 mois.
- Permis de construire : requis pour les piscines de plus de 100 m² ou couvertes par un abri de plus de 1,80 m de hauteur. Le délai de traitement est de 2 à 3 mois.
- Pour les piscines hors-sol installées temporairement (moins de 3 mois), aucune formalité n’est généralement nécessaire, mais il est conseillé de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU).
- Exposition au soleil : choisir un emplacement ensoleillé pour profiter d’une eau plus chaude et réduire les coûts de chauffage.
- Protection contre le vent : un emplacement abrité du vent limite les déperditions de chaleur et améliore le confort de baignade.
- Proximité de la maison : facilite la surveillance, le passage des canalisations, et réduit les coûts d’installation du local technique.
- Accessibilité : l’accès pour les engins de chantier est crucial, notamment pour les piscines en béton ou en coque polyester.
La loi française impose que toutes les piscines enterrées non closes doivent être équipées de dispositifs de sécurité homologués :
- Barrière de protection : conforme à la norme NF P90-306.
- Alarme de piscine : détection de chute ou périmétrique (NF P90-307).
- Couverture de sécurité : bâche ou volet roulant conforme à la norme NF P90-308.
- Abri de piscine : doit répondre à la norme NF P90-309 pour sécuriser la piscine.
- Filtre à sable : le plus courant, efficace pour les piscines de grande taille. Il nécessite un nettoyage régulier (backwash).
- Filtre à cartouche : plus compact et efficace pour les petites piscines. Nécessite un nettoyage manuel fréquent.
- Filtre à diatomées : très performant, il retient les particules les plus fines. Adapté aux piscines haut de gamme mais plus coûteux.
- Électrolyseur au sel : transforme le sel en chlore pour désinfecter l’eau. Requiert un entretien minimal mais un investissement initial plus élevé.
- Contrôle du pH : le pH doit être maintenu entre 7,2 et 7,6 pour garantir l’efficacité du chlore et le confort de la baignade.
- Nettoyage des parois et du fond : utiliser un robot nettoyeur pour éliminer les impuretés. Passer l’épuisette pour retirer les feuilles et débris flottants.
- Filtration : faire fonctionner la pompe de filtration entre 8 et 12 heures par jour en été pour maintenir une eau claire.
- Traitement de l’eau : utiliser des produits désinfectants comme le chlore, le brome ou l’oxygène actif selon la méthode choisie.
- Eau verte : généralement causée par une prolifération d’algues due à un déséquilibre chimique. La solution consiste à réaliser un traitement choc au chlore, ajuster le pH, et nettoyer le filtre.
- Eau trouble : peut être due à une filtration insuffisante ou à un pH incorrect. La solution est d’utiliser un floculant pour clarifier l’eau et vérifier le fonctionnement de la filtration.
- Perte de niveau d’eau : peut indiquer une fuite. Vérifier les raccords et les joints de la piscine. Pour une vérification précise, un test au colorant peut être utilisé.
- Problèmes de pompe : si la pompe fait un bruit anormal ou s’arrête, cela peut indiquer un désamorçage ou une obstruction. Vérifier le préfiltre et les raccords.
- Produits chimiques : entre 100 et 300 euros par an pour le chlore, le pH, les anti-algues, etc.
- Électricité : le fonctionnement de la pompe de filtration et éventuellement du chauffage représente entre 300 et 600 euros par an.
- Hivernage : si vous choisissez de mettre la piscine en hivernage actif, le coût sera légèrement supérieur en raison de la consommation électrique de la pompe. En hivernage passif, le coût est réduit mais nécessite un entretien au printemps pour la remise en route.
- Liner : rn moyenne 10 à 15 ans. Il peut se décolorer ou se détériorer avec le temps, notamment sous l’effet des UV et des produits chimiques.
- Membrane armée : plus durable que le liner classique, elle peut durer entre 15 et 20 ans.
- Carrelage : peut durer plusieurs décennies, mais nécessite un entretien des joints et une surveillance pour éviter les infiltrations.
- Coque polyester : la durée de vie est de 15 à 25 ans, mais le gelcoat peut nécessiter un renouvellement tous les 10 à 15 ans pour maintenir son aspect lisse.
- Esthétique : crée un effet visuel spectaculaire avec une vue dégagée sur l’horizon ou le paysage environnant.
- Qualité de l’eau : l’eau se renouvelle en permanence, ce qui améliore la qualité et réduit le besoin en produits chimiques.
- Expérience et références : un pisciniste avec plusieurs années d’expérience et des références solides est un gage de qualité.
- Certifications : recherchez des certifications comme la Fédération des Professionnels de la Piscine (FPP) en France.
- Assurances : le professionnel doit disposer d’une assurance décennale qui couvre les travaux de construction pendant 10 ans.
- Avis clients : consulter les avis en ligne et demander à visiter des réalisations précédentes peut être un bon indicateur de la qualité du travail.
Oui, mais cela dépend du type de piscine et de votre niveau de compétence :
- Piscine en kit : les piscines en bois ou en acier sont souvent disponibles en kit avec des instructions de montage. Adapté pour les bricoleurs expérimentés.
- Piscine en béton : réservée aux professionnels ou aux personnes ayant une bonne maîtrise de la maçonnerie, car une mauvaise installation peut entraîner des fissures et des problèmes d’étanchéité.
- Piscine en coque polyester : nécessite un engin de levage pour la mise en place de la coque, ce qui peut être difficile à gérer seul.
- En France, il existe peu d’aides spécifiques pour la construction d’une piscine, sauf pour les piscines écologiques qui peuvent bénéficier d’aides locales ou régionales, notamment si elles contribuent à la préservation de la biodiversité.
- Il est conseillé de se renseigner auprès de sa mairie ou de sa région pour connaître les dispositifs existants.